DÉCONSTRUCTION DU BÂTIMENT DE L’ANCIENNE CENTRALE EDF DE RICHEMONT

Mis à jour le 26/07/2018
Dimanche 22 juillet 2018 a eu lieu la déconstruction du bâtiment de l'ancienne centrale EDF Électricité de France de Richemont.

Dimanche 22 juillet 2018, dans le cadre de la déconstruction et de la réhabilitation du site EDF de Richemont, les derniers bâtiments de l’ancienne centrale de production d’électricité - les unités 4 et 5 - ont été abattus.

Après la déconstruction des trois premières unités de la centrale le 11 juin 2017, ce sont les deux dernières unités, les tranches 4 et 5, qui ont été abattus, le dimanche 22 juillet 2018, à 9h15. La structure totale du bâtiment à faire tomber reposait sur une ossature métallique de 7 500 tonnes, haute de 45 mètres. Les déchets issus de cette déconstruction, comme depuis le début des travaux sur le site, seront valorisés. Les métaux, par exemple, seront renvoyés directement en aciérie et recyclés.

Acteur du territoire responsable, EDF procède systématiquement à la réhabilitation des sites de ses anciennes centrales, afin de les rendre aptes à accueillir de nouvelles activités. Depuis le 1er janvier 2010, le Centre de Post-Exploita­tion d’EDF pilote sur Richemont la réhabilitation complète du site de 52 hectares, depuis la fermeture de la centrale jusqu’à l’achèvement des travaux, prévu en 2020.

La mise en sécurité des riverains pour cette opération de déconstruction a été pilotée par les services de la Préfecture en lien avec EDF. Pour assurer la sécurité des riverains pendant l’abattage des bâtiments, un périmètre de sécurité immédiat de 300 mètres prenant en compte l’espace terrestre, fluvial et aérien a été établi la veille, avec une fermeture définitive des accès le dimanche matin de 7h à 10h par les Pouvoirs Publics, en coordination avec EDF. Le jour du tir, une sirène de 110dB a retenti quelques minutes avant le tir, et à la levée des dispositifs de sécurité.

La sécurité autour de cette opération est une priorité qui a été garantie pendant toute la durée de l’opération : au-delà de la zone interdite de 300 m, le bouclage mis en place par la Gendarmerie n'a pas impacté la circulation des D1, D60, D953 et D8. Seuls les axes partant de ces routes et menant au site ou à ses abords étaient interdits. Sur instruction du directeur des opérations, la CRS autoroutière a fermé les brettelles des autoroutes A30 et A31, par la mise en place de bouchons mobiles assurés par des véhicules de Police. La circulation à la normale se fera dès que les éventuelles poussières se seront dissipées.

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Dans ce cadre, Thierry BONNET, sous-préfet de Thionville, et Nicolas PHILIPPOTIN, commandant du groupement de la gendarmerie de la Moselle, étaient sur les lieux, durant toute la matinée, pour vérifier le bon déroulement de cette opération.