Programme d’intégration des personnes étrangères protégées ou réfugiées

Mis à jour le 15/01/2019
Olivier DELCAYROU, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Moselle, a participé à la visite de l’association « Retravailler » dans le cadre du Programme d'intégration des personnes étrangères protégées ou réfugiées

Le gouvernent s’est engagé en 2017 dans une refonte ambitieuse de la politique d’intégration. Dans ce cadre l’État soutient et finance des actions en direction des associations et collectivités locales conduisant à l’intégration des étrangers primo-arrivants résidant en France. Les axes prioritaires sont l’apprentissage linguistique, la formation civique, l’accès à l’emploi, l’accompagnement global et l’accès aux droits.

L’association Retravailler a été retenue en 2018 pour le financement de son action relative à l’insertion par l’emploi de femmes étrangères résidant régulièrement sur le territoire français.

Olivier DELCAYROU, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de la Moselle, a souhaité aller à la rencontre de l’association « Retravailler » et de ses stagiaires, à l’occasion de la présentation du bilan, à mi-parcours, de l’action. Etait également présent, Fabrice HERDE, maire de St Julien-lès-Metz.

A l’issue de la présentation par l’association du bilan et de la formation, consistant à accompagner 15 femmes de septembre 2018 à mars 2019 vers une insertion professionnelle durable et valorisante, chacune s’est présentée, a retracé son parcours et a fait part de ses projets.

Etaient notamment présentes 1 syrienne pharmacienne, 1 syrienne médecin généraliste, 1 irakienne professeur de maths, 1 ivoirienne juriste, qui doivent faire actuellement le deuil de leur passé professionnel pour se réorienter dans des métiers autres, en raison notamment de la difficulté liée à la reconnaissance de leurs diplômes et de la barrière de la langue française, qu’elles s’emploient à perfectionner afin de prétendre à des stages ou emplois.

Olivier DELCAYROU, après avoir rappelé l’engagement des services de l’État et les nombreux dispositifs existants en matière d’accompagnement des étrangers primo-arrivants, a salué la volonté de ses femmes qui souhaitent s’intégrer par le travail. Il a tenu ensuite à réserver un temps d’échange avec les salariés de l’association ainsi que les 15 femmes stagiaires.