New articleConsultation citoyenne sur les retraites en présence de Jean-Paul DELEVOYE, haut-commissaire aux Retraites à Metz

Mis à jour le 29/10/2019
Dans le cadre de la consultation citoyenne sur les retraites, lancée par le président de la
République à Rodez, Didier MARTIN, préfet de la Moselle, a participé en mairie de Metz à un débat citoyen, en présence de Jean-Paul DELEVOYE, haut-commissaire aux Retraites ce vendredi 25 octobre.

Ce débat citoyen a réuni une centaine de lecteurs du Républicain Lorrain, l’Est Républicain et Vosges Matin, ainsi que de nombreux élus. Étaient présents Belkhir BELHADDAD, Ludovic MENDES, Richard LIOGER, Christophe AREND, Brahim HAMMOUCHE, Isabelle RAUCH, François GROSDIDIER, parlementaires de la Moselle, Patrick WEITEN, président du conseil départemental de la Moselle, Jean-Luc BOHL, président de Metz-Métropole, et Dominique GROS, maire de Metz. Les citoyens ont également salué la présence d’Isabelle LUSTIG, directrice de la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail CARSAT Alsace-Moselle et Directrice du Régime Local d'Assurance maladie d’Alsace Moselle, ainsi que celle de Maxime ROUCHON directeur de la CPAM, caisse primaire d’assurance maladie de la Moselle, avec lesquels ils ont pu échanger sur leur situation personnelle en fin de séquence.

En partenariat avec le Républicain Lorrain, l’Est Républicain et Vosges Matin, le haut-commissaire a exposé lors de ce débat, l’esprit de la réforme voulue par le Gouvernement. Il a permis aux participants de confronter leurs opinions et d’interroger le haut-commissaire. Les participants ont notamment pu exprimer ce qui, de leur point vue, semble aller dans le bon sens, mais également ce que ne leur convient pas ou les inquiète. L'objectif est de mettre à plat les 42 régimes de retraite et de les fondre dans un système unique à points au lieu de trimestres et annuités.

« Aujourd’hui, personne ne peut garantir l’avenir de sa profession dans sa pratique, son essence, sa démographie, son statut, son périmètre. Or, notre système de retraite actuel est essentiellement fondé sur des solidarités professionnelles. Les mutations de notre société nourrissent une interrogation sur la solidité de notre protection sociale. La reconnaissance du travail est au cœur de notre projet. Nous souhaitons aussi que le nouveau système de retraite traite équitablement les différents parcours professionnels. Le système universel nous offre la possibilité de réduire l’écart des pensions entre les précaires et les plus aisés, entre les hommes et les femmes, et pour soutenir les familles. Nous allons aussi favoriser l’acquisition des points dès les premiers stages rémunérés pour les jeunes et permettre aux retraités d’acquérir des points avec le cumul emploi-retraite. Ce projet est le vôtre, nous avons mobilisé l’intelligence de tous, citoyens, parlementaires, partenaires sociaux, administrations. » Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites

Ce débat à Metz fut également l’occasion d’annoncer l’enregistrement de 19 111 inscriptions sur la plateforme de consultation citoyenne, lancée le 4 octobre à l’occasion du Grand Débat organisé en présence du Président de la République à Rodez avec notamment :

  • 14 534 réponses au questionnaire sur les priorités du futur système de retraites ;
  • 3 001 contributions sur les propositions clés de Jean-Paul Delevoye ;
  • 1 576 questions, le haut-commissaire s’engageant à répondre chaque semaine aux 5 questions les plus votées.

Les participants soutiennent une stricte égalité avec :

  • la mise en place d’un régime de retraite à la place des différents régimes existants 57 % des réponses au questionnaire rapide ;
  • la garantie d’un bon niveau de retraite (52 %) ;
  • l’équilibre financier du système (48 %) sont également au cœur des priorités.

Le deuxième axe d’expression porte sur la prise en compte des particularités de certaines carrières comme :

  • la garantie d’un minimum de retraite (59 %) ;
  • l’attribution de points de solidarité pour la maladie, la maternité et l’invalidité (53 %) ;
  • la prise en compte de la pénibilité (64 %) ;
  • la prise en compte des carrières longues (55 %).

Troisième et dernier axe : les participants privilégient une mise en place rapide de la réforme qui, pour 43 % d’entre eux, doit concerner l’ensemble des Français, hormis ceux pouvant accéder à la retraite dans 5 ans. Enfin, 48 % des participants souhaitent un pilotage collégial (Etat, partenaires sociaux, citoyens, experts indépendants).

Plusieurs débats se dérouleront en France d’ici la fin de l’année. Un prochain débat se déroulera à Amiens le 7 novembre. Par ailleurs, plus d’une centaine de réunions d’information locales seront également organisées par les élus locaux ou nationaux pour apporter des éclairages, écouter les attentes et les critiques des citoyens sur le futur système universel de retraites.

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