Le 25 novembre 2016 : Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes

Mis à jour le 13/06/2022
Le 17 décembre 1999, l’Organisation des Nations Unies votait une résolution faisant du 25 novembre, la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.

Cette journée permet de sensibiliser le public à ce phénomène de société. En 2015, en Moselle, 5 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint.

Laurence Rossignol, Ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes, avait présenté, le 23 novembre 2016, le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes. Ce document fournit un cadre de travail pour améliorer la situation des femmes face aux violences.

Cette année, de nombreuses manifestations ont été organisées lors de la Journée Internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, dont notamment :

  • la « Marche Ruban Blanc, les femmes en marche », organisée par les réseaux de professionnels chargés de l’accueil des victimes de Thionville et Uckange (Centre socio-culturel et CIDFF de Metz Thionville) : 150 marcheurs et marcheuses y ont participé ;
  • des projections-débats ont eu lieu à Metz entre le 25 et le 28 novembre, où chaque soir, plus de 120 personnes ont pu échanger sur la thématique (AIEM, Université de Lorraine et DDCS) après avoir visionné un film. Les films projetés étaient The Hunting Ground, qui porte sur les agressions sexuelles subies par les étudiantes durant leurs études supérieures aux Etats-Unis (Université de Lorraine), et Affaire privée, docu-fiction qui mêle la mise en scène du combat d’une femme victime de violences conjugales à des interviews d’experts ;
  • à Sérémange-Herzange, le Centre Social et Culturel Jean Morette de Fameck a visionné Une histoire banale  permettant d’évoquer avec les participants, la question du viol ;
  • la maison du département de Saint Avold et le réseau violences du pays naborien ont organisé quant à eux une journée « portes ouvertes » en partenariat avec le CIDFF de Moselle Est et l’association CMSEA Espoir, sur le thème « mieux comprendre pour mieux aider ».
  • plusieurs mairies de Moselle se sont associées à la campagne de l’ONU « Oranger le monde » : en illuminant les bâtiments publics, en mettant à disposition de leurs administrés le dépliant départemental « En cas de violences, brisez le silence » et enfin en diffusant des messages sur leurs panneaux lumineux.

A cette occasion, Georges BOS, Sous-préfet, Directeur de Cabinet du Préfet de la Moselle, a visité le Centre d’Accueil et d’Hébergement d’Urgence (CAHU) et Inform’elles, lieu départemental d’accueil de jour des femmes victimes de violences conjugales, en Moselle. Accompagné d’Eric BAMMÉ, Colonel commandant du groupement de Gendarmerie départementale de la Moselle, de Jean-François DE TALANCE, Directeur départemental adjoint de la Cohésion Sociale et de Marie-Laure VAUTRIN, Déléguée départementale aux Droits des femmes et à l’égalité, ils ont échangé avec l’équipe éducative et différentes femmes victimes de violences.