Signature de la convention pour la réhabilitation fort de Queuleu par Jean-MarcTODESCHINI

Mis à jour le 09/05/2016
Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, a signé lundi 9 mai 2016 la convention pour la réhabilitation partielle du Fort de Queuleu – Casemate A et pavillon d'accueil

Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, s’est rendu à la préfecture de la Moselle à Metz le lundi 9 mai 2016 pour signer la convention pour la réhabilitation partielle du Fort de Queuleu – Casemate A et pavillon d'accueil, entre l’Etat et la communauté d’agglomération de Metz-Métropole.

 Jean-Marc TODESCHINI a présidé, avant la signature de la convention, le comité de pilotage relatif au fort de Queuleu.

 Construit entre 1868 et 1870, le Fort de Queuleu a servi de poste de commandement pour les troupes de la ligne Maginot pendant la « drôle de guerre ». Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut utilisé comme camp de détention et d’interrogatoire nazi. Entre 1 500 et 1 800 personnes y ont été internées, avant déportation, 36 prisonniers y sont morts et 4 ont pu s’évader.

L’État et les collectivités locales (ville, agglomération, département, région) ont tenu à se mobiliser pour la préservation du fort de Queuleu, lieu emblématique de la déportation.

Ainsi, la convention pour la réhabilitation partielle du fort de Queuleu confiée par l’État, propriétaire du site, à la Communauté d’Agglomération de Metz-Métropole pour une durée de 4 ans, impliquera la création d’un centre d’interprétation permettant une valorisation mémorielle, éducative et culturelle de ce lieu de mémoire.