Semaine européenne du développement durable

Mis à jour le 29/09/2020
Nathalie Élimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, en Moselle pour la semaine européenne du développement durable, vendredi 18 septembre 2020

Olivier DELCAYROU, sous-préfet de l’arrondissement de Metz, secrétaire général de la préfecture, a accueilli vendredi 18 septembre, Nathalie Élimas, secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, dans le cadre du premier jour de la semaine européenne du développement durable, initialement prévue en mai dernier.

La lutte contre le réchauffement climatique, ainsi que la protection de l’environnement et de la biodiversité constituent l’enjeu majeur de notre temps, qui appelle une mobilisation de l’ensemble de notre société face à la nécessité de profondes évolutions des comportements individuels et collectifs.Pour l’Éducation nationale, c’est un rendez-vous important qui permet de valoriser, parmi la multiplicité des réalisations, un certain nombre d’initiatives exemplaires.

À cet effet, la ministre s’est d’abord rendu à l’école Michel Colucci à Metz afin de rencontrer un réseau de 3 écoles (école Pierre et Marie Curie, école Saint-Eloi de Woippy et école Michel Colucci) qui se sont engagées dans des projets E3D (Établissement en Démarche de Développement Durable). Les différents projets ont été présentés au cours d’une déambulation au travers d’ateliers pédagogiques où interviennent des élèves avec leurs enseignants.

Dans un second temps, la ministre est allée à la rencontre de l’équipe enseignante et des élèves du collège Jules-Ferry à Woippy. Après une présentation du projet E3D et du jardin pédagogique de l’établissement, elle a participé à une remise du label E3D à la principale du collège et aux trois directeurs d’école du réseau REP. Cette séquence au collège s’est terminée par un passage dans une classe de SVT en cours de permaculture réalisée en co-intervention. La permaculture désigne une éthique et une méthode globales visant à la conception de systèmes intégrés dans une stratégie de développement durable, où l’activité humaine doit tenir compte des écosystèmes naturels et s’exercer en harmonie et en interconnexion avec eux, dans un souci constant d’efficacité, de soutenabilité et de résilience.

Ainsi les élèves du collège apprennent une autre façon de cultiver grâce à la permaculture. Cette activité est effectuée dans le cadre d’un accompagnement éducatif.

Cette visite en Moselle s’est clôturée par un temps d’échange avec les acteurs de terrain du réseau éducation prioritaire (REP) sur différentes thématiques liées à l’éducation prioritaire, et leur traduction au sein du réseau .

« J’ai pu rencontrer aujourd’hui en Moselle, des jeunes éveillés responsables et responsabilisés qui ont compris l’intérêt et le sens de leurs missions dans le domaine du développement durable qui passe aussi par l’alimentation, la culture et l’éducation. Par ailleurs, j’ai pu constater que les acteurs travaillent en écosystème en réseau avec les collectivités, les élus, et les parents. L’État vient soutenir ces actions, dans des territoires où la rentrée scolaire a été complexe en raison de la crise sanitaire. Il faut savoir que sur le plan national, 7 % des élèves ont été considérés comme décrocheurs pendant le confinement. Nous ne disposons pas encore de chiffres pour l’éducation prioritaire. Il est possible que la proportion de décrocheurs ait été un peu plus importante dans les territoires fragilisés. En réponse, l’État a déployé de nombreux dispositifs écoles buissonnières, écoles ouvertes, vacances apprenantes, etc. afin de récupérer les élèves qui se sont éloignées de l’école. À ces dispositifs s’ajoutent aujourd’hui des évaluations qui vont nous permettre d’avoir une photographie des acquis à conforter et des lacunes à combler, avec l’objectif final de mener une guerre éclair contre le décrochage scolaire et d’accompagner les élèves vers la réussite ».

En Moselle l’éducation nationale engage :

  • 30 000 heures de soutien individualisé dans les collèges et lycées ;
  • 36 0000 heures pour le dispositif « devoirs faits » aux collèges ;
  • 100 équivalents temps plein pour renforcer les équipes enseignantes.