Arrestation par la Police nationale de faux-couvreurs

Mis à jour le 06/02/2018
La Police nationale a arrêté des faux-couvreurs sévissant en Moselle et dans les départements voisins.

En avril 2017, la brigade de recherche criminelle de la sûreté départementale de la Moselle a été saisie de plusieurs plaintes d’escroqueries à l’encontre de personnes âgées. Les rapprochements judiciaires ont pu rapidement mettre à jour les agissements d’une même équipe de faux couvreurs opérant à l’échelle de la Moselle, voire hors du département. L’importance des investigations menées a nécessité un travail collaboratif entre l’antenne de police judiciaire de Metz, et le Groupement d’Intervention Régional (G.I.R.) de Lorraine.

Les efforts mis en commun par ces différents services d’enquêtes, ont permis de cibler des individus appartenant à la communauté des gens du voyage. Ces derniers faisaient l’objet de surveillances physiques de la part de la brigade de recherche et d’intervention (B.R.I.). Leur mode opératoire consistait à démarcher des personnes particulièrement vulnérables (de 70 à 90 ans) en se revendiquant de diverses sociétés.

L’objectif de cette escroquerie était de persuader les victimes du mauvais état de leur toiture afin de proposer des services à des tarifs prohibitifs. Les devis et factures produits, relatifs à des interventions dérisoires, fictives ou non réalisées, ont porté sur des milliers d’euros. Entre janvier 2015 et décembre 2017, 235 victimes ont été recensées pour un préjudice évalué à plus de 300 000 euros.

Le 5 décembre dernier, une vaste opération de police associant le service Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion (R.A.I.D.), la Brigade de Recherche et d'Intervention (B.R.I.), la Sureté Départementale (S.D.), la Section d’Intervention (S.I.), la brigade cynophile 57, l’antenne Police Judiciaire (P.J.) de Metz et le Groupe d’Intervention Régional (G.I.R.) de Lorraine a permis d’interpeller simultanément 12 individus en Moselle : à Marange-Silvange, à Vaux, à Saint-Julien-lès-Metz et à Metz. Les perquisitions ont permis de saisir 19 000 euros en espèces, 50 000 euros bloqués sur des comptes bancaires et 10 armes d’épaule ont été incidemment découvertes.