Fort de Queuleu : réouverture partielle du fort au public

Mis à jour le 18/10/2022

Fragilisés par des conditions climatiques extrêmes et par des maladies, les boisements du Fort de Queuleu (Metz) ont fait l’objet de travaux forestiers majeurs permettant une réouverture partielle.

Fragilisés par des conditions climatiques extrêmes et par des maladies, les boisements du Fort de Queuleu (Metz) ont fait l’objet de travaux forestiers majeurs permettant une réouverture partielle.

En octobre 2021, la tempête Aurore avait fortement endommagé les boisements, entraînant la fermeture du site. Aux ruptures et basculements de branchages sont venues s’ajouter les maladies cryptogamiques révélées lors d’un diagnostic de l’État (suie de l’érable, graphiose de l’orme et phellin tacheté). 1200 arbres détériorés ou malades ont été abattus ou élagués au cours des travaux forestiers menés du 1er au 26 août 2022, période favorable pour la faune et la flore.

Fort de Queuleu - secrétaire général et maire de metz

L’aire de jeu et certains sentiers sont désormais sécurisés. Les visiteurs peuvent s’y promener de nouveau depuis le 17 septembre. Pour autant, seuls les espaces balisés sont accessibles et il est dangereux de s’en écarter.

Fort de Queuleu - réouverture partielle du fort au public-photo 2

Une visite presse a été organisée le samedi 17 septembre à l’occasion des journées européennes du patrimoine en présence d’Olivier Delcayrou, secrétaire général de la préfecture de la Moselle, sous-préfet de Metz, et de François Grosdidier, maire de Metz.

Le fort de Queuleu est un site militaire qui appartient à l’État. Ce dernier a mandaté l’office national des forêts (ONF) en avril pour réaliser une expertise des arbres de la partie centrale du fort. Autour des cheminements, plus de 1200 arbres à abattre, à élaguer ou dont il fallait abattre une partie du feuillage, ont été repérés. En août, quand la nidification des oiseaux était finie, les travaux d’un montant de 45 000 euros, financés par l’État, ont été réalisés pendant près de trois semaines. Les arbres morts ont été laissés sur place pour renforcer la biodiversité qui se développe d’abord dans le bois mort.

Un autre diagnostic sera entrepris, dès cet automne, sur la couronne externe du fort.