Déplacement en Moselle d’Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé

Mis à jour le 11/03/2021
En dépit des mesures prises pour la protection des Mosellans, les données disponibles de l’Agence régionale de santé témoignaient en février d’une situation sanitaire préoccupante dans le département avec notamment l’apparition et la propagation de nombreux cas de nouveaux variants en particulier sud-africain.

Face à cette situation, le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran, a annoncé vendredi 12 février à Metz une intensification de la campagne de vaccination en Moselle avec la livraison de 30 000 doses de vaccins supplémentaires pour le département. Suite à la concertation du ministre avec les élus, il a en revanche été décidé de ne pas confiner le département de la Moselle.

Comme s’y était engagé le ministre des solidarités et de la santé lors de sa visite, la Moselle a été pourvue d’une dotation exceptionnelle de vaccins afin de lutter contre l’épidémie de covid-19. Cette dotation, couplée au renforcement des cadences de vaccination dans les centres, à la création de nouveaux centres (portant leur nombre à 20) et à des opérations exceptionnelles de vaccination (13/14 février, 27/28 février, 6/7 mars) a permis de porter le nombre de personnes vaccinées à plus de 90 000.

En outre, la stratégie « tester, alerter, protéger » a été renforcée. La Moselle est le département du Grand Est qui teste le plus (4 655/100 000 habitants de moitié supérieur à la moyenne régionale de 3 153 dans le Grand Est). Ce triptyque a pour objet de limiter la propagation du virus en s’appuyant sur le repérage précoce des symptômes, la réalisation de tests afin de comprendre la chaîne de transmission du virus et maîtriser l’évolution de l’épidémie. Le renforcement de la politique de test se matérialise par la mobilisation massive de tous les professionnels de santé, des libéraux, des laboratoires et des sapeurs-pompiers. Il est notamment destiné aux personnes âgées des Ehpad, aux personnes en hébergement d'urgence, aux établissements d’enseignement et aux résidents frontaliers. L’aide à l’isolement a été renforcée dans le cadre de la cellule d’appui à l’isolement : plus de 700 personnes ont été accompagnées depuis fin janvier.

Enfin, les marins-pompiers de Marseille ont déployé en Moselle leur technique de prélèvement et d’analyse des eaux usées dans les lieux qui seraient contaminés, pour mieux circonscrire et mieux suivre l’évolution de l’épidémie. Les analyses permettent de détecter précocement le virus et de réaliser une cartographie des zones concernées par une forte charge virale . Les secteurs les plus touchés sont alors massivement testés afin de limiter la propagation. Des tests sont réalisés toutes les semaines afin de suivre la progression de l’épidémie. Les analyses réalisées depuis trois semaines tendent à confirmer la présence des variants. Les derniers résultats ne révèlent pas d’augmentation de la charge virale.