Exercice Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS)

Mis à jour le 14/12/2016
La mise en place régulière d’exercices de sécurité réalistes et interministériels répond à la nécessité de pouvoir faire face par des dispositifs opérationnels aux attaques susceptibles de mettre la société en danger.

C’est ainsi que le ministère de l’Éducation nationale renforce les consignes de sécurité à appliquer dans les établissements scolaires. A cet effet, la circulaire de rentrée 2016, porte à trois le nombre d'exercices PPMS à réaliser dans l'année, dont un dédié au risque intrusion. Cet exercice vise à tester la mise en coordination des partenaires, en cas de mise en œuvre d’un PPMS et la réponse opérationnelle apportée lors d’un événement exceptionnel se déroulant dans l’enceinte d’un établissement scolaire.

Un PPMS est un plan d’organisation interne mis en place par le chef d’établissement pour assurer la mise en sûreté des occupants. Les plans de secours sont des instruments de prévision et d’anticipation précisant les mesures à prendre (alerte, confinement, évacuation..) et les moyens de secours à mettre en œuvre, selon son environnement pour faire face à la gravité d’une situation. La planification étant l’outil essentiel de l’organisation des secours en cas de catastrophe ou d’accident majeur, cet exercice s’inscrit dans le cadre habituel de la préparation à la gestion des crises.

Cet exercice s’inscrit dans le cadre de la politique d’exercices de sécurité civile de la Préfecture de la Moselle, ainsi que de la politique volontariste de généralisation des PPMS dans les écoles et établissements de la Moselle menée par la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN).

Les objectifs généraux sont les suivants :

-   Tester la mise en œuvre du PPMS « intrusion-attentat » et apporter des adaptations éventuelles ;             

-   Souligner la nécessité d’un entraînement régulier aux  conduites à tenir en cas d’événement majeur de sécurité civile ;

-   Sensibiliser les élèves et les parents aux bons comportements (ne pas aller chercher les enfants à l’école, ne pas téléphoner, écouter la radio…).

Un exercice Plan particulier de mise en sureté (PPMS) s’est déroulé, le mercredi 7 décembre 2016,  au collège Victor Demange à Boulay, sous l’autorité de Georges BOS, Sous-préfet, Directeur de Cabinet du Préfet de la Moselle. Il visait à tester la mise en coordination des services de l’Etat.

En partant d’un scénario simulant une violente intrusion au sein de l’établissement, il s’agissait, devant cette menace de développer une stratégie d’ensemble qui repose sur trois piliers : anticiper, sécuriser, et savoir réagir.

Le Plan particulier de mise en sureté (PPMS) a prévu un signal d'alerte et les conduites à tenir : évacuer les élèves rapidement ou se barricader. Le jour de l’exercice, une alarme a été déclenchée. Chacun doit donc réagir en suivant une des deux postures identifiées en cas d’attaque : s’échapper ou s’enfermer.

S'il s'agit de s'échapper, l'exercice vérifie que le danger est identifié et que les enseignants et élèves connaissent le chemin et sont capables d'évacuer en silence. 

S'il s'agit de s'enfermer, l'exercice vérifie que l'on sait dans quel local se barricader.

 

Si aucun élève ni parent n’était présent, plus de 160 personnes issues des cadres de direction des établissements scolaires du premier degré et du second degré, ont été mobilisés pour jouer le rôle d’élèves, de parents et d’enseignants.

La présence de ces derniers s’explique par la nécessité, pour eux, d’intégrer parfaitement le mécanisme des chaînes d’alerte lors d’une situation de crise.

Pour cet exercice, près de 300 personnes étaient engagées :

 - la Gendarmerie nationale et la Police nationale ;             
- les Sapeurs pompiers du Service départemental d’incendie et de secours ;      
- le SAMU Service d'aide médicale urgente ;                   
- la Mairie de Boulay ;                  
 - les services de l’Éducation nationale ;                
- la Délégation militaire départementale ;
 - les associations de sécurité civile ;
 - la délégation territoriale de l’Agence Régionale de Santé ;          
- les agents de la préfecture affectés au service de défense et dé sécurité civile (SIACEDPC), au service communication (SDCI) et au Cabinet. 

Cet exercice visait à mettre en œuvre et à tester la procédure d'urgence absolue dans un cadre inter-services, à éprouver les schémas tactiques et les techniques d'intervention ainsi qu'à optimiser la collaboration entre les différents acteurs présents lors de ce type d'événements majeurs.