Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Mis à jour le 24/12/2021
Le 25 novembre 2021, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la cour d’appel de Metz et la préfecture de la Moselle ont organisé un séminaire sur la thématique des violences conjugales. La direction zonale au recrutement et à la formation de la police nationale pour la zone Est a elle organisé un événement original.

Séminaire « violences conjugales » le 25 novembre 2021 au CHR Centre hospitalier régional de Metz Thionville

Le 25 novembre 2021, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la cour d’appel de Metz et la préfecture de la Moselle ont organisé un séminaire sur la thématique des violences conjugales sur le site de Mercy du CHR Centre hospitalier régional de Metz-Thionville.

Le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint est estimé à 213 000 en moyenne au cours d’une année. Une femme décède tous les trois jours de morts violentes au sein du couple.

Ouvert par le procureur général et par le préfet, ce séminaire pluridisciplinaire avait pour objectif de partager les éléments de compréhension du phénomène, de sensibiliser les professionnels au repérage, au traitement et à la prévention des violences conjugales, de présenter des bonnes pratiques et évolutions récentes.

Le préfet a ainsi rappelé les priorités de l’Etat en Moselle et les actions déclinées dans le cadre des mesures du Grenelle contre les violences conjugales.

En préambule, les mécanismes qui conduisent aux violences conjugales ont été présentés d’un point de vue socio-historique et psychologique.

3 tables rondes réunissant des professionnels de terrain ont permis d'approfondir :

  • le repérage et l'évaluation des situations de violences conjugales ;
  • la protection des victimes de violences conjugales et des enfants - la prise en charge et le suivi des auteurs ;
  • la prévention des violences sexistes et sexuelles comme moyen de lutter contre les violences conjugales.

Une magistrate de la cour d'appel de Zweibrücken a exposé, en droit comparé, le traitement civil des violences conjugales en Allemagne.

Le séminaire s’adressait aux professionnels du droit, de la sécurité, du travail social, de la santé et de la protection de l’enfance et a réuni plus de 200 professionnels, en présentiel et par visioconférence.

Ce séminaire a permis de rappeler l’engagement de l’État à lutter contre ces violences.


La direction zonale au recrutement et à la formation de la police nationale pleinement engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes

Proclamée en 1999 par l’ONU, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes est célébrée chaque année le 25 novembre.

À cette occasion, la direction zonale au recrutement et à la formation de la police nationale pour la zone Est, qui est située à la caserne Serret à Moulins-lès-Metz, a organisé un événement original : elle a convié Sonya Aya et Caroline Misbach, de la compagnie de théâtre les Fils de Zouaves, respectivement auteure et interprète de la pièce de théâtre « Je me porte bien ».

Cette pièce a donc été représentée dans les murs de la direction zonale au recrutement et à la formation de la police nationale – Est, devant un auditoire de 60 personnes, constitué d’un public hétéroclyte de partenaires, de policiers (chefs de circonscriptions, enquêteurs, formateurs) et de jeunes cadets de la République actuellement en formation initiale à l’école de police de Reims.

La pièce de théâtre relate l’histoire de Rose, 22 ans, femme sportive et enjouée, qui tombe pour la première fois amoureuse d’un homme rencontré fortuitement. Elle explique pourquoi, malgré la violence subie, elle va se retrouver dans un cercle vicieux avec la difficile décision de devoir quitter son compagnon, révélant les mécanismes de l’emprise psychologique perverse.

Cette représentation s’est suivie d’une table ronde autour de laquelle des magistrats de la cour d’appel, du parquet, la déléguée départementale au droit des femmes, des représentant(e)s du milieu associatif impliqué dans l’aide aux victimes, des policières, ont pu débattre et échanger.

Cette action originale a recueilli un très bon écho des participants, la direction zonale au recrutement et à la formation de la police nationale – Est anime bien-sûr, dans le cadre de ses activités habituelles de formation continue, des stages sur cette thématique des violences conjugales comme sur celles des violences sexistes, ou des violences intrafamiliales.