Innovation et valorisation de la recherche à travers les start-ups « deeptech »

Mis à jour le 09/02/2023

Depuis 2019, le plan « deeptech » (entreprises de pointe dont les découvertes marquent une véritable rupture dans le domaine, par exemple, de la santé ou de l’environnement) favorise l’innovation et valorise les résultats de la recherche, avec une ambition récemment rappelée par le Président de la République : créer plus de 500 start-ups « deeptech » et 100 licornes par an d’ici 2030.

Cet objectif se justifie par l’impact que peut avoir la recherche sur notre société en matière de transition écologique ou énergétique, de santé, de matériaux innovants ou encore de numérique.

Si la France a déjà créé 25 licornes* et 250 start-ups « deeptech » en 2022, une accélération s’impose et sera rendue possible grâce au demi-milliard d’euros qui y sera consacré dès cette année, conformément aux orientations de la Première ministre.

Consciente de l’écosystème favorable aux start-ups « deeptech » présentent en Moselle, Sylvie Retailleau, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, s’est rendue en Moselle le lundi 9 janvier 2023, avant de rejoindre Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’industrie, en Meurthe-et-Moselle.

La ministre a rencontré des laboratoires et start-up de la « deeptech » mosellane : le laboratoire d’étude des microstructures et de mécanique des matériaux (LEM3 UL-CNRS-ENSAM) et l’institut de recherche technologique sur les matériaux, métallurgie et procédés (IRT M2P) à Metz, où elle a échangé avec les différents acteurs.

Dans l’institut de recherche technologique sur les matériaux IRT M2P, une centaine de chercheurs et ingénieurs développent des technologies de pointe pour l’industrie. Chaque année, ils déposent une vingtaine de brevets.

L’écosystème est déjà très structuré en Lorraine mais les liens déjà forts entre chercheurs, universitaires, industriels et collectivités peuvent être renforcés tout en veillant à faire sortir les découvertes vers les start-ups et les petites et moyennes entreprises. L’Université de Lorraine porte un pôle universitaire d’innovation.

Pour stimuler ce développement de la « deeptech » un appel à propositions a été ouvert visant à faire émerger, en plus de 5 déjà engagés, une vingtaine de pôles universitaires d’innovation (PUI) afin d’accélérer les dynamiques territoriales d’innovation. Par ailleurs, deux concours sont actuellement accessibles pour encourager l’entrepreneuriat « deeptech » : i-PhD et i-Lab.

Pour plus d’informations et pour candidater : www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/france-2030-ouverture-des-candidatures-aux-concours-d-innovation-de-l-etat-sur-les-volets-i-phd-et-i-88246

*licorne : une startup non affiliée à un grand groupe, spécialisée dans les nouvelles technologies, valorisée à 1 milliard de dollars minimum, dotée d’un fort potentiel de croissance.