Nombre de suspensions provisoires immédiates du permis de conduire – mai 2022
Analyse des suspensions de permis de conduire en Moselle, mai 2022.
1. Analyse des suspensions de permis
| Alcoolémie | Excès de vitesse | Stupéfiants | Total | |
| mai 2022 | 102 (*) | 84 (**) | 117 (***) | 303 |
(*) Pour les suspensions administratives relatives à l’alcoolémie :
- 54 mesures de suspension immédiate du permis ;
- 48 dispositifs d’éthylotest anti-démarrage (EAD) mis en place dans les véhicules des personnes verbalisées ;
- Taux maximal d'alcool dans le sang de 3,71 g/l.
L’EAD est un dispositif de prévention des risques liés à l’alcool au volant.
Le principe de l’EAD est de n’autoriser le démarrage du véhicule dans lequel il est installé qu’à la condition que la quantité d’alcool mesurée dans le souffle du conducteur soit inférieure au seuil de 0,90 mg/l.
Il peut être imposé aux conducteurs par le préfet de département comme alternative à la suspension du permis de conduire ou après avis de la commission médicale, ainsi que par décision judiciaire.
(**) La vitesse maximale retenue pour ce mois de mai est de 178km/h pour une vitesse autorisée de 80km/h (infraction commise sur la route départementale 910 à Pagny-lès-Goin). De même, on peut noter un excès de vitesse à 160km/h pour une vitesse autorisée de 80km/h (infraction commise sur la route départementale 903 à Rézonville). Enfin, on souligne un excès de vitesse à 157km/h pour une
vitesse autorisée de 80km/h (infraction commise sur la route départementale 952 à Havange et en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants).
(***) En ce qui concerne les mesures de suspensions administratives après conduites sous l'emprise de substances ou plantes classées comme stupéfiants, on observe qu'une majorité des
contrevenants ont consommé du cannabis : la consommation de cannabis est présente dans près de 93% des dossiers de suspensions après conduite sous stupéfiants, viennent ensuite la cocaïne (6,84%), les amphétamines (0,85%) et enfin les opiacées (0,85%).
Par ailleurs, deux dossiers incluent la conduite d'un véhicule avec un téléphone tenu en main. L'une de ces deux infractions a été commise concomitamment avec la conduite sous l'emprise d'un état
alcoolique, et la seconde a été commise simultanément avec l’usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants.
En ce qui concerne le profil des contrevenants, la majorité d'entre eux se situe dans la moyenne d'âge des 18-25 ans.
2. Évolution des suspensions de permis
Pour 2022 : 1392 suspensions au total (toutes infractions confondues).
On compte 239 dossiers au mois de janvier, 233 en février, 312 en mars, 305 en avril et 303 en mai, soit un volume de dossiers stable sur les deux premiers mois de l'année puis une forte augmentation, par rapport aux mois précédents, du nombre de dossiers en particulier en lien avec la conduite sous l'emprise de stupéfiants ou d’alcool.
A titre de comparaison, il y a eu :
- 1138 suspensions sur les quatre premiers mois de l’année 2021 ;
- 717 suspensions sur les quatre premiers mois de l’année 2020, qui s’explique par la période de confinement ;
- 970 suspensions sur les quatre premiers mois de l’année 2019.
Cette augmentation entre 2019 et 2021 s’explique par une hausse du nombre de contrôles et de suspensions en mars et avril 2021, notamment en ce qui concerne la conduite sous l’emprise de substances ou plantes classées comme stupéfiants.
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