Rapprochement police-population :

Mis à jour le 01/06/2018
Quand les policiers messins partagent leur expérience professionnelle avec le milieu associatif du QPV Metz-Borny

Comme l’avait rappelé Eric MORVAN, préfet, directeur général de la police nationale (D.G.P.N) lors de sa visite à Metz, le 23 février dernier, le développement du contact avec la population constitue un axe incontournable de mise en œuvre de la police de sécurité du quotidien.

Hervé NIEL, Inspecteur Général, Directeur Départemental de la Sécurité Publique de la Moselle, a donc répondu favorablement aux demandes d’interviews de policiers messins formulées par le président de l’association « La Passerelle » , située à Metz-Borny.

Ce projet vise à créer et à diffuser un documentaire intitulé « que serait une police de proximité idéale ? », afin de créer du lien entre les habitants et les forces de l’ordre. C’est dans ce contexte que quatre policiers affectés à l’Hôtel de police de Metz et relevant d’unités différentes, ont été interviewés :

- Un brigadier de police de la Brigade anti-criminalité (B.A.C) a ainsi pu expliquer que dans le cadre de l’exercice des missions, de nombreux contacts étaient noués avec la population, que ce soit au travers des commerçants, des victimes ou encore des habitants de quartiers prioritaires, ce qui dans ce dernier cas permet de faciliter la résolution de situations parfois tendues.

- Un gardien de la paix affecté au Groupe d’Appui Judiciaire (G.A.J) Est a, quant à lui, démontré que l’implantation du bureau de police au cœur du quartier de Metz-Borny, a naturellement favorisé une proximité avec ses habitants. Dans ce cadre, les relations ne se limitent pas seulement à des plaintes, mais également au recueil de renseignements et à la délivrance de conseils au quotidien.

- Un brigadier chef de police a lui illustré les missions de la Brigade Spécialisée de Terrain (B.S.T) en rappelant qu’au-delà du rôle dissuasif, une mission d’aide aux personnes était mise en œuvre et par la même une relation au quotidien. Outre, la bonne connaissance du terrain et des habitants, des échanges réguliers sont effectués avec le G.A.J Est, que ce soit pour des enquêtes, des signalements de perturbateurs ou de potentiels lieux de deals de stupéfiants.

- Enfin, un major de police, fort de sa longue expérience de terrain a passé en revue avec la journaliste les différentes missions dévolues aux policiers de l’Unité d’Intervention et de Police Secours (U.I.P.S). Il a judicieusement fait remarquer que le lien rapproché avec la population se traduit au quotidien au travers des interventions police-secours, notamment lors de différends familiaux qui sont les plus fréquents. Il s’agit d’un contexte où les policiers sont ainsi amenés à pénétrer dans la sphère intime des citoyens chez qui ils interviennent. Il a martelé la nécessité de communiquer avec la population pour créer du lien, indispensable pour le quotidien.